Mme Labrecque : Les résidences scolaires, une affaire de famille 

Lorsqu’est venu le temps de choisir l’école secondaire de son fils, Mme Labrecque lui a laissé pleinement carte blanche. Ensemble, ils ont visité plusieurs écoles secondaires et c’est pour le Collège Notre-Dame-de-l’Assomption que son fils a eu un coup de cœur (consultez la liste de toutes les résidences scolaires ici). 

C’est lui qui m’a dit : “Maman, c’est là que je veux faire mon secondaire.” » 

– Mme Labrecque

Dès qu’il a mis les pieds dans la résidence scolaire, il a apprécié l’ambiance qui y régnait et la proximité possible avec les autres. L’accueil des responsables des dortoirs et des autres élèves plus vieux a été d’une grande aide dans le processus de décision de la famille. Bien que ses deux autres garçons ne soient pas inscrits dans une école avec des résidences scolaires, la famille de Mme Labrecque est habituée à ce mode de vie. Elle a elle-même vécu la vie en résidence scolaire tout comme plusieurs autres membres de sa famille. Son fils était donc heureux de partager cette expérience avec eux et de pouvoir avoir son milieu scolaire à lui où il peut explorer divers côtés de sa personnalité. 

Mme Labrecque n’avait pas besoin d’être convaincue. Elle connaissait la routine et les bienfaits qu’apporte la vie en résidence. Du côté de son conjoint, celui-ci a eu besoin d’être rassuré sur quelques points comme sur la logistique ou sur le niveau de surveillance, mais rapidement, toutes les informations sont venues combler ses questionnements. Les outils de communication sont mis à la disposition des familles et des responsables des dortoirs. Que ce soit pour intégrer l’école ou la routine scolaire, les moyens sont efficaces. « Il est facile de rejoindre les responsables », mentionne Mme Labrecque qui est rassurée de savoir que son enfant est entre bonnes mains s’il ne va pas bien.

Une adaptation en douceur et une routine stable et positive

« L’adaptation s’est très bien passée », confie Mme Labrecque. La communication, étant facile de nos jours avec les cellulaires et les appels vidéos, permet de se voir et permet une adaptation plus graduelle. Lors des premières semaines, son fils téléphonait à la maison tous les soirs pour raconter sa journée et pour partager une partie de son quotidien avec sa famille. Rapidement, Mme Labrecque s’est vue étonnée, car les appels se sont de plus en plus espacés. Avec un horaire rempli d’activités amusantes et avec une routine stable, son fils ne ressentait plus le besoin d’être rassuré par ses parents. Il était maintenant occupé avec ses propres activités et avec ses amis qui partagent son quotidien à la résidence. 

« La résidence met en place une routine structurée avec des activités comme des sorties, mais aussi des activités à l’intérieur de l’école. Ils intègrent aussi une routine pour les devoirs et le temps d’étude, ce qui a un impact positif sur les résultats de son fils », explique Mme Labrecque. Les élèves ont un laps de temps obligatoire alloué aux devoirs. S’ils ont fini, ils doivent étudier ou lire un livre, ce qui facilite la mise en place d’une structure d’étude. La routine inclut également une heure de coucher. Pour son fils qui avait l’habitude de se coucher plus tôt, cela a demandé une certaine adaptation. « C’est à lui dorénavant de savoir quand il doit se coucher pour être en forme le lendemain », soutient Mme Labrecque qui croit que ce genre de gestes responsabilisent son fils. Le fait d’être plus libre lui a amené une plus grande maturité. Il est également plus à l’aise avec les autres, car à l’école comme à la résidence, il se sent chez lui. La résidence offre également une belle flexibilité et s’adapte aussi très bien aux élèves. Les responsables essaient d’associer les élèves qui se ressemblent le plus ensemble, que ce soit concernant leur routine ou leurs caractères pour qu’ils se sentent le plus à l’aise possible. 

La routine à la résidence et le mode de vie à l’école n’ont apporté que du positif pour son fils qui a développé de la maturité, mais qui a également amélioré ses notes. Le fait d’instaurer du temps pour les travaux obligatoires et d’avoir des personnes-ressources durant les périodes d’étude a aidé le garçon de Mme Labrecque. En plus, le fait de vivre à la résidence permet une ouverture et un sentiment d’appartenance qui a facilité l’accessibilité des enseignants. 

Il se sent chez lui. Il n’hésite pas à demander de l’aide pour mieux comprendre. Il y a une belle proximité qui s’installe autant avec les enseignants qu’avec les responsables ou avec les autres élèves. » 

– Mme Labrecque

La dynamique familiale : profiter de revenir à la maison

De retour toutes les fins de semaine à la maison, toute la famille est heureuse de se retrouver. Mme Labrecque explique que les moments en famille sont devenus plus privilégiés et que son fils les apprécie encore plus maintenant. Mme Labrecque explique qu’au départ, ça a été un ajustement pour toute la famille et particulièrement pour son frère qui s’ennuyait de ne plus partager de moments pour jouer ensemble les soirs de semaine. 

Pour terminer notre rencontre, nous avons demandé à Mme Labrecque quel serait son meilleur conseil pour des parents qui envisagent la vie en résidence pour leurs adolescents. Mme Labrecque nous a confié que le meilleur conseil qu’elle puisse donner serait de laisser une liberté à son enfant quant à son choix d’école. Pour elle, il est essentiel de ne pas imposer nos choix d’adultes comme cette décision aura un impact considérable sur son quotidien. C’est important que l’adolescent se sente bien à la résidence et qu’il soit impliqué au maximum dans le processus. En impliquant votre enfant, vous vous sentirez également plus à l’aise avec votre décision : vous vous sentirez probablement moins coupable et vous ressentirez également moins de stress à l’approche de la rentrée scolaire.